Les îles

Changement de monde. Après un court trajet en avion, débarquement à l’île de Malé où les hôtels viennent chercher les voyageurs qui ont réservé. Moi, ce sera 4 jours sur l’île de Rihiveli. Les eaux complètement turquoise, les îles qui s’égrènent à l’horizon, le bâteau qui contourne les barrières de corail que l’on devine, puis la petite ïle qui m’héberge, dans un petit pavillon, au bord de l’eau, sur le sable blanc.

Repos paradisiaque, comme dans les magasines. Mais aussi l’impression de vivre « à côté » de la réalité. Une belle expérience mais à ne pas faire trop longue sous peine d’ennui…

Au retour, un petit tour à Malé avant de reprendre l’avion, fait apparaître encore une autre réalité, celle d’un pays musulman, des façades colorées, des marins qui vivent tant bien que mal sur leurs larges bateaux, une ville toute serrée, loin des plages touristiques.

J’attends dans la chaleur le départ de mon avion pour Colombo, puis, à Colombo, celui de mon avion de retour pour l’Europe. Un contretemps me fera ajouter une ligne à la liste des pays où j’ai posé le pied : suite à un ennui technique, nous voilà détournés sur Dubaï et parqués pendant quasi 19h dans un hotel, où la chaleur écrasante de la mi-journée ne nous incite pas à sortir. Les constructions extravagantes de cet autre bout d’Asie se pointent à l’horizon des fenêtres de l’hôtel.

Retour home et suite au prochain voyage.

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Coin d’Asie (8)

Dernière étape : Negombo
L’aéroport étant plus proche de Negombo que de Colombo, et mon avion très tôt le matin, je décide finalement d’y poser mon sac pour deux nuits. C’est en principe surtout une cité balnéaire courue. Mais ce n’est claiement pas la grosse saison. La longue plage invite plus à la balade qu’à la baignade, sans doute dangereuse, mais au délà des cafés, restos et magasins, ça vaut la peine de voir le marché aux poissons, puis, le long des canaux, les bâteaux de pêcheurs s’endorment. Puis, au large, on peut voir ces grandes barques à voile triangulaire partir à la pêche.

Je regarde le soleil se coucher, assise sur la terasse de ma chambre. Le lendemain, je m’envole pour les Maldives.

Coin d’Asie (7)

Toute une journée de bus hyper bondé, quasi toute la route debout coincée près de la porte, avec un chauffeur roi du volant, et une crevaison en cours de route. Puis enfin, la côte est en vue. Mon point d’arrêt : Galle, ancienne forteresse hollandaise.

On change clairement d’ambiance, même si les maisons de la vieille ville ont leur petit côté décrépi et mélancolique post-colonial. Je loge à la guesthouse « Weltevreden », un nom bien dans le paysage. La vieille ville se situe sur un promontoire et est toute cernée de murailles. J’apprécie le charme de l’endroit, même s’il a un côté touristique. Toutefois, les gens du coin se plaisent à s’y retrouver soit sur la promenade en face de la mer, soit sur la petit plage en contrebas. Une petite pluie pour se rappeler à mon bon souvenir. Une petite balade sur le marché. Un peu de lecture dans le patio de la guesthouse.

Coin d’Asie (6)

Etape 6 : Ella.
De Nuwara Eliya à Ella, un superbe trajet en train, au travers des collines et des plantations. Il y a plusieurs types de train pour ce trajet très connu mais quand on part, comme moi, à mi-chemin entre Kandy et Ella, c’est un genre d’omnibus, très très lent, pas excessivement confortable mais suffisamment pour profiter.

Ella, c’est comme un havre de paix au milieu de la nature.  Un tout petit village et des promenades à faire tout autour. Le soleil est revenu. C’est un endroit zen où je me plais à rester deux journées avant de repartir.

Coin d’Asie (5)

Etape 5 : cap sur la montagne et les plantations de thé.
Le bus grimpe dans des paysages vallonnés et verts jusqu’à Nuwara Eliya. La route est bien jolie mais il s’est remis à pleuvoir et il fait de plus en plus brumeux à mesure que l’on monte. Surnommée « Little England » pour son ambiance britannique, la petite ville a conservé des vestiges du temps où les producteurs de thé anglais se plaisaient à s’y retirer en cas de fortes chaleurs : habitations de style victorien, un joli jardin, mais aussi un golf et un hippodrome. Ce dernier est passablement abandonné, en tout cas en cette saison.

Pas très drôle de déambuler sous la pluie. La guesthouse est un peu sinistre et lorsque je rentre toute trempée d’avoir été manger, la porte est fermée à clé. Ils sont partis domir et je dois frapper énergiquement pour retrouver ma chambre.

Coin d’Asie (4)

Etape 4 : retour vers le sud et stop à Kandy, la troisième des anciennes capitales, haut lieu de pélerinage vers son temple de la Dent, qui, comme l’indique son nom, abrite la plus importante relique bouddhique du pays, une dent du Bouddha.

Moi, j’arrive sous une pluie battante. De plus, la guesthouse visée est complète. Heureusement, le proprio a une solution de rechange juste à côté de chez lui. J’évite de devoir déambuler sous la pluie à la recherche d’un hébergement. Avec un parapluie prêté, je pars à la découverte de cette ville, dont le centre est lové autour d’un grand lac dans lequel nagent de gros poissons sacrés, qu’il est interdit de pêcher. Autour du temple de la dent, les pélerins se massent, tous vêtus de blanc et des paniers de fleurs blanches en offrande à la main.

Le lendemain, le temps c’est fort heureusement remis au beau. C’est dimanche. Je me joins aux visiteurs locaux qui profitent du jour de congé pour flâner dans l’extraodrinaire jardin botanique, plein d’arbres et de plantes plus exotiques les uns que les autres. Sur la pelouse des célébrités, des arbres plantés par des chefs d’état ou personnalités, comme notre roi des Belges Albert Ier, en 1925.
La journée n’est pas finie : de retour en ville, je croise Andreas puis nous nous retrouvons pour un spectacle de danses et musiques traditionnelles coloré et sympathique.

Coin d’Asie (3)

Un tantinet en retard pour la suite de ce voyage… Mais à la veille de partir pour une autre balade, un petit travail d’écriture s’impose…

***

L’étape suivante est Polonnaruwa. A peine débarquée du bus et installée dans la petite guesthouse, voilà une proposition pour aller voir le parc de Minnerya. Comme il s’agit d’un des objectifs de ma présence, l’excursion est vite réservée, en compagnie d’une petite famille belge qui loge au même endroit. Minnerya, c’est, paraît-il, le meilleur endroit pour voir les éléphants sauvages à cette saison. Et, c’est clair, il n’en manque pas. Par contre, le chauffeur, par ailleurs bien sympathique, n’est pas très respectueux de la tranquilité des éléphants : on est si près qu’on se fait charger 4 fois… Impressionnant.

La seconde journée à Polonnaruwa est pour la visite du site archéologique. Il faut bien toute la journée pour en faire le tour à vélo. Le site est fort différent d’Annurahdapura. Il est complètement fermé, ce qui est plus confortable pour rouler et pour trouver son chemin. Mais il fait ainsi sentir clairement qu’on se trouve dans un musée. Les différentes ruines sont fort intéressantes et différentes les unes des autres. Ca valait bien la peine de s’y attarder.

Coin d Asie (2)

Seconde etape : Sigiriya et sa principale attraction, un gros rocher quasi au milieu de nulle part, mais qui a heberge un monastere il y a tres tres longtemps, ou alors la forteresse d un souverain, sans doute les deux. Outre les restes de l occupation du site, deja fort impressionnants en soi, un surplomb de la roche a conserve d extraordinaires fresques represantant des femmes fort elegantes. A l abri du soleil et des intemperies, les peintures ont garde de magnifiques couleurs. Vaut mieux s y prendre tot le matin pour grimper, a cause de la chaleur.

J ai fait la route avec un couple de neerlandais rencontre a la precedente guesthouse. En redescendant du rocher, je croise Andreas, un autrichien qui voyage a velo et qui etait lui aussi a Anuradahpura. C est bien amusant de se recroiser ainsi…

Un saut a Dambulla permet de voir des dizaines de bouddhas, refugies dans 5 grottes, enfin, des cavites creusees dans la roche. Les bouddhas sont quasi tous semblables… c est le moment de jouer au jeu des 5 erreurs…

Le choix de loger a Sigirya s avere sympa : le coin est tout calme, fleuri et tranquille (mis a part les quelques singes qui sautent sur les toits a la recherche d un petit quelque chose qui trainerait et qui serait comestible). Dambulla est bien plus agitee et bruyante, comme, semble-t-il, la plupart des villes srilankaises.

 

Un coin d`Asie

Kandy – 18h – il commence a faire noir – la ville seche apres avoir connu la premiere grosse pluie depuis 6 mois. Pas de chance pour moi : c est aujourd hui que j y debarque donc sous la drache.

Deja une semaine que je parcours ce beau pays, unique en son genre, un petit gout d Inde, mais plus tranquille. Le pays est en grande majorite boudhiste… legerement mele d hindouisme. Ca n empeche pas d entendre quelques muezzins aussi, a l occasion.

Le premier contact fut une petite demi journee a Colombo. Trop peu pour se faire une juste idee mais du monde, de la circulation (klaxon obligatoire) et une chaleur humide pesante, malgre le vent. Une guesthouse fort sympathique et toute calme permet quand meme une entree en douceur, meme si la ville n a pas grande reputation pour le voyageur, je l ai trouvee moins pire que ce a quoi on peut s attendre. La bande d 1km de plage au milieu y est sans doute pour quelque chose.

Pour la seconde etape, je decide d aller directement au nord : 6 heures de train dans le centre du pays jusqu a Anurahdapura. C etait l antique capitable de l ile durant plusieurs siecles. Il y a un immense site archeologique a visiter, imperativement a velo, vu les grandes distances, velos que ne manquent pas de louer toutes les bonnes guesthouses ! La mienne se nomme Lake View Tourist Guesthouse mais les arbres ont grandi et on ne voit pas du tout le lac. Par contre, c est sympa, accueillant et on y fait de chouettes rencontres entres voyageurs.

Suite au prochain passage car le cyber ferme !!!!