Reykjavik, la capitale la plus au nord de la planète, tient son nom qui signifie « baie aux fumées, des brumes s’élevant des sources chaudes qu’a aperçues le premier colon en provenance de l’actuelle Norvège, Angolfur Arnarson, en 874. Ce n’est pourtant qu’en 1786 que ce qui n’était qu’un tout petit hameau, entama sa métamorphose en ville, soit lorsque le roi du Danemark Christian VII, sous l’autorité duquel se trouvait l’Islande, lui accorda une charte municipale. L’endroit ne comptait alors que 300 habitants. A présent, quasi un tiers de la population islandaise est installé dans « le grand Reykjavik », environ 90.000 personnes.
Bien étrange capitale, au plan un peu décousu et surtout d’une tranquillité à faire pâlir de jalousie, même les toutes petites villes européennes. Tout semble fonctionner à son rythme, sans stress, sans le moindre encombrement, ni le bruit incessant que l’on retrouve dans la plupart des capitales. Comme si la ville était hors du temps, dans une sorte de torpeur.
12 juillet 2009.