n°2

_MG_7073b

Reykjavik, la capitale la plus au nord de la planète, tient son nom qui signifie « baie aux fumées, des brumes s’élevant des sources chaudes qu’a aperçues le premier colon en provenance de l’actuelle Norvège, Angolfur Arnarson, en 874.  Ce n’est pourtant qu’en 1786 que ce qui n’était qu’un tout petit hameau, entama sa métamorphose en ville,  soit lorsque le roi du Danemark Christian VII, sous l’autorité duquel se trouvait l’Islande, lui accorda une charte municipale.  L’endroit ne comptait alors que 300 habitants.   A présent, quasi un tiers de la population islandaise est installé dans « le grand Reykjavik », environ 90.000 personnes.

Bien étrange capitale, au plan un peu décousu et surtout d’une tranquillité à faire pâlir de jalousie, même les toutes petites villes européennes.  Tout semble fonctionner à son rythme, sans stress, sans le moindre encombrement, ni le bruit incessant que l’on retrouve dans la plupart des capitales.  Comme si la ville était hors du temps, dans une sorte de torpeur.


12 juillet 2009.

Publicité

Islande – petite carte d’identité

Dimanche 12 juillet.  La journée s’achève et le soleil, qui pourtant ne se couchera quasiment pas, fait grandir les ombres qui se baladent sur les trottoirs de Reykjavick

_MG_7077b

Islande.  Une île de 103.00 km² (un peu plus de 3 Belgiques) pour environ… 300.000 habitants, juste en-dessous du cercle polaire, à mi-chemin entre l’Europe et l’Amérique.  300km du nord au sud.  500km d’est en ouest.  1 petit pourcent de terres cultivées pour 12% de glaciers (qui justifient son nom : Iceland, terre de glace), 40% de sables, 25% de champs de lave, 3% de lacs et le reste de pâturages et de zones habitées.  Située juste sur la dorsale médio-atlantique, c’est un endroit unique au monde, fait de volcans et de laves, de fumeroles, de geysers, de lacs et de chutes d’eau.  Paradis pour ceux qui aiment les balades dans une nature unique et sauvage.  

Interruption intempestive

Reykjavik, a l auberge de jeunesse…Ben oui, je suis a nouveau a la capitale, alors que c etait plutot un tour du sud au nord qui etait au programme…J ai coutume de dire qu il ne m arrive jamais rien en voyage… faut bien une exception a tout. Je dis aussi que je desteste les descentes en randonnees. Ca par contre, ca se confirme parfaitement. Vendredi debut d apres midi, a environ 1h 1h30 de marche de la destination de ce magnifique « Lannmannalaugar trek », me voila qui glisse dans l ultime descente, juste avant de passer le dernier gue. Ca peut paraitre tout a fait trivial, mais il se fait que je m ecrase de tout mon poids et celui de mon sac a dos sur mon pied gauche reste gentiment en arriere. Resultat : triple facture de la cheville, envoi direct a l hosto via les services d urgences qui viennent me chercher en 4×4. Transfert a la capitale pour radios, et operation immediate. C en est fini de la balade islandaise pour cette fois et probablement pour toute balade, pendant plusieurs mois. Il me reste a apprivoiser difficilement les bequilles, a chercher une facon correcte de rentrer en Belgique plus tot que prevu, a passer un peu le temps entre deux siestes, a discuter gentiment avec les hotes de passages ou a poster un petit message sur le blog.Quelque chose me dit que je vais avoir sous peu plein de temps pour mettre des photos en ligne – a defaut de pouvoir vraiment bouger.

Bonjour de Selfoss

A peine 2 jours aue je suis en Islande, c’est comme si c’etait deja plusieurs semaines.  Apres un petit tour dans la capitale, le bus m’a amene faire le tour des plus classiques : celui de Thinguvillir, lieu historique du premier parlement connu (10-11e siecle), puis Geysir, pour voir, qui l’aurait devine, les geysers en pleine activite  (tres touristique, mais le paysage, lui, immuable reste fascinant), puis la grosse chute de Gulfoss.  Pas envie de revenir sur Reykjavik mais plutot de m’avancer un peu vers le sud.  Je change donc de ligne de bus et me voila, plantant ma tente a Selfoss.  Rien de particulier dans ce coin, si ce n’est qu’il est fait tout calme et que le camping est sympa.

Quelques courses sont indispensables mais c’est bien difficile de choisir ce qui est le mieux : je m’apprete pour une randonnee de 4 ou 5 jours, et dans ce cas, manger, c’est d’abord porter…  

Bon le cout des communications Internet est a l’image de tout ce qui s’achete ici : tres tres cher.  Alors tant pis pour les photos en direct (trop longues à travailler puis à télécharger).  Et je vous laisse histoire de ne pas vider deja le budget.

PS : grand merci a vous qui avez laisse de gentils commentaires et encouragements pour mon depart,