Sarajevo… don’t forget the chaos…

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Sarajevo  – le long du boulevard Obala Kulina Bana- mars 08.  

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A quelques pas…

A quelques pas du marché Markale, quelques mètres et un carrefour plus loin : une plaque blanche sur un mur et quelques tâches peintes en rouge sur un passage piétons…

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Sarajevo  – près du marché Markale – mars 08.  

C’est la trace soulignée des victimes de l’attentat meurtrier qui, après de nombreuses autres explosions et autres tirs de "snipers", finit par décider la communauté internationale à mettre les parties autour d’une table de négociations qui aboutira aux accords de Dayton, point, on l’espère, final de la guerre en Bosnie.
2008 – la vie est là, tranquille, quotidienne, aveugle par nécessité, par lassitude, par habitude ?  Combien de temps les malheurs mettent-ils à s’effacer ?

Les couleurs du marché

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Sarajevo  – marché Markale – mars 08.  

Comme sur tous les marchés du monde, celui de Sarajevo est plein de couleurs et de senteurs locales.  Un "détail" distingue cependant le lieu : sur le mur du fond, peu visible sur la photo, quantité de noms sont inscrits… ceux de la soixantaine de victimes de l’attentat du 5 février 1994.  

Traces d’une mosaïque culturelle

 

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Sarajevo – mars 08.
La synagogue ashkenaze transformée en musée des juifs – vitrail de l’église de l’abbaye fransiscaine dans le quartier de Bistrik –
porche de la grande mosquée Gazi Huzrev-Begova. 
 

Les traces du brassage multiconfessionnel passé de la ville s’inscrivent dans les pierres et les fenêtres.  Les bosniaques musulmans durement assiégés par les milices serbes il y a plus de 10 ans, sont maintenant quasiment les seuls habitants de la ville.  On imagine que le temps provoquera de nouveaux mélanges – en tout cas si l’intolérance et la peur ne reprennent pas le dessus.  C’est bien difficile de faire cohabiter les différences.