Morceau de « Sucre »

Sucre, la ville blanche.  Classee au patrimoine de l’humanite par l’Unesco, la ville attire tous les regards.  Bien plus petite que Cochabamba, elle est aussi reputee la ville la plus sure de Bolivie.  C’est vrai qu’il est tres agreable de s’y promener.  Les façades blanches peintes a la chaux eclatent dans le ciel si pur que le bleu semble parfois irreel.

Que voir a Sucre ?  des eglises et anciens couvents, qui ont parfois d’interessantes collections de peintures ou d’objets de culte datant des 17 ou 18e siecles – quelques jolies places et notamment le fort beau quartier de la Recoleta d’ou on a une splendide vue sur la ville – la ‘casa de la libertad’, ou l’on apprend un peu sur l’histoire de la Bolivie et de la ville en particulier (et ou je rencontre une jeune francaise avec qui je passe une bonne soiree !)  De jolis magasins d’artisanat, un marche, des tas de jeunes qui sortent de l’ecole en uniforme ou qui se ruent dans les points Internet pour jouer.  C’est une ville historique mais pas une ville-musee : les bus et voitures defilent en klaxonnant, les habitants flanent sur les trottoirs (c’est tout a fait le mot car, il n’est pas rare qu’un petit groupe occupe toute la largeur du trottoir en papotant ou en marchant tout lentement.  Ici, tout le monde semble prendre bien bien le temps).

Pour voir un peu de paysage, pourquoi pas un petit trek.  L’agence ‘Condor-trekkers’ est en fait une association sans but lucratif, qui fonctionne avec des guides locaux et des volontaires internationaux.  La majeure partie des benefices revient aux communautes villageoises et a des projets en ville (pour des enfants des rues, par exemple)  C’est en tout cas l’idee et elle me plait !  3 jours entre 2500 et 3500m d’altitude, c’est clair, c’est un peu physique.  La marche traverse des paysages tout a fait etonnants : des falaises parfois decoupees, parfois striees en oblique, temoignant d’un lointain effondrement, des roches toutes structurees de differentes couches colorees – tendance majoritaire : rouge et vert-bleu.  L’on passe aussi par un endroit ou l’on peut voir d’etranges peintures rupestres.  Et bien sur, l’on traverse de petits villages, dont les maisons sont encore souvent en pisé et toits de chaume.

Retour a Sucre en ‘camion’ : il s’agit d’un transport local, un simple camion qui charge un maximum de gens et de paquets dans sa remorque a ciel ouvert.  C’est le debut du week-end, alors il y a plein plein de monde et lorsqu’on pense qu’il n’y a plus de place, le camion s’arrete encore et des personnes poussent tirent et se pietinent pour rentrer.  Je suis debout sans pouvoir bouger mes pieds cales entre des indiennes assises et des paquets, poussee dans le dos par ceux qui sont derriere moi et accrochee comme je peux aux barres metalliques – toute une experience !

Prochaine etape : encore un peu plus haut : Potosi.  Il parait qu’il y fait tres froid…  Par contre, c’est la fete tout le week-end, avec danses et costumes traditionnels… A voir !

Publicité

2 réflexions au sujet de “Morceau de « Sucre »”

  1. C’est toujours avec beaucoup d’intérêt et d’ admiration que l’on suit tes voyages. On attend les photos. bon chemin bolivien amitiés Colette et Roland

    J’aime

Les commentaires sont fermés.