Premier contact avec la Bolivie : Santa Cruz de la Sierra. Pourquoi pas une arrivee a la capitale La Paz ? D’abord parce que La Paz, aeroport en altitude au milieu des montagnes, necessite des competences particulieres de pilote et donc coute d’office plus cher. Ensuite, une arrivee par Santa Cruz me permet d’eviter des escales aux States : vu les multiples controles, empreintes, photos prises, formulaires, controles bagages et l’accueil plus que reveche des controleurs etatsuniens, mieux vaut eviter si on ne fait que passer. Enfin, arriver a basse altitude va laisser tout le temps de s’adapter pour des hauteurs plus impressionnantes (La Paz est a plus de 3000m).
Bref passage donc dans cette grande ville, toute propre et qui se presente a moi sous un visage plutot zen. L’endroit le plus frequente ? La place principale ou quantite de gens font comme moi : s’asseoir sur un banc et regarder ce qui se passe autour. L’endroit n’est pas desagreable, mais il n’y a pas grand chose a faire ni a visiter. Un cortege d’etudiants fait soudain son entree sur la place, avec force bruit et tambours. Ils sont repartis en 4 groupes de couleur (rouge, bleu, vert et jaune) et tous deguises selon leur couleur et un theme choisi. Apparemment, ils fetent l’anniversaire de leur college. Quel bel enthousiasme et pas une once de gene.
Un peu plus tard, le soir tombe accueille un orchestre de cuivres (il y a surement une quinzaine de trompettes qui jouent toutes en meme temps et presqu’autant de trombones) qui joue des airs latinos populaires. Il n’y a rien de particulier a faire, mais il se passe de petites choses a gauche ou a droite, sur la place, dans la rue, ou les 4×4 rutilants cotoyent des tacots qui semblent juste sortis de la casse, un peu partout, ou il y a une population fortement indienne, des enfants qui courent les rues, des cireurs de chaussures au travail.
-6h de decalage, ca ne se recupere pas en une fois : difficile de garder les yeux ouverts au dela de 20h… eveil a 4h du mat ! En tout cas, ce vendredi, ca tombe bien : au programme, quitter la ville le plus tot possible pour s’enfoncer vers l’ouest. Premier arret : Cochabamba, une petite dizaine d’heures de bus, 2500m d’altitude. La route prend du temps a grimper, mais le paysage en vaut la peine. Beaucoup de camions tres charges et donc tres lents. Le but du jeu est de trouver un espace entre les virages pour les depasser, en croisant les doigts qu’il ne vienne rien en face ! Pour faire passer le temps aux passagers, une petite video : je suis a present incollable sur le catch americain ! Le soleil se couchant tot (vers 18h), c’est mieux de partir tot pour esperer arriver lorsqu’il fait encore clair. C’est vers 16h que je decouvre une grande ville, bien plus bruyante et pressee par les voitures d’un cote, les vendeurs de toutes sortes de choses, de l’autre. L’on dit que Cochabamba beneficie du meilleur climat du pays : la temperature ne descend que rarement en dessous de 20 degres. Je confirme pour ce que j’en vois. Sur une colline surplombant la ville, il y a un grand Christ tout blanc, comme a Rio. Il parait meme qu’il est un peu plus grand ! La ville a un intressant musee archeologique, un tres bel ancien couvent que je vais visiter en quittant ce cybercafe, des marches a n’en plus finir, et deux places « a l’espagnole » cad en carre avec des arbres et des bancs pour flaner.
Encore une petite journee pour deambuler puis de nouveau un long trajet de bus, cette fois a destination de Sucre et le projet d’une escapade en montagne. A suivre !
J’espère que tout se passe bien pour toi là bas 🙂
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Quel beau voyage.
Surtout bonne continuation.
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